Le portrait d'un collègue #4
Directeur Général Adjoint, en charge de l'Urbanisme depuis 2009, Jacques Métro fait partie des personnalités de Metz Métropole. Après plusieurs années dans la collectivité, il s'en va vers de nouvelles aventures. Un nouveau poste en perspective ? Non ! Jacques a décidé de profiter de sa retraite bien méritée.
Rendez-vous est pris un matin du mois de décembre, en face à face (pour une fois on se passera de la visio), dans son nouveau bureau de la Maison de la Métropole.
On pourrait presque dire que la boucle est bouclée quand on sait qu'il est arrivé dans la collectivité, il y a 15 ans, pour s'occuper de la ZAC du Quartier de l'Amphithéâtre. Cela a presque un côté symbolique de se retrouver là, pour parler de sa carrière, lui qui a travaillé au développement du quartier et qui a lancé notamment le projet de la Maison de la Métropole.
Un parcours professionnel riche
Et des projets, il en a vu aboutir. Cet architecte de formation est recruté par la collectivité, alors Communauté d'Agglomération, en 2005 par Régine Claudel et Jean-Marie Rausch, respectivement DGS et Président de l'EPCI à l'époque. Mais il croit savoir que ce recrutement était une idée d’Hélène Kissel, qui deviendra plus tard DGS. "Je travaillais depuis 20 ans à l'AGURAM. C’était très important pour moi de venir à Metz Métropole. En effet, avec cette nouvelle fonction je rejoignais la maîtrise d'ouvrage – c'est-à-dire ceux qui pilotent les opérations - alors qu'à l'AGURAM je faisais de la maîtrise d'œuvre (étude, conception des projets; conseil auprès des communes). Je m'étais spécialisé dans les ZAC. D'ailleurs, un des plus gros projets sur lequel j'ai travaillé à l'AGURAM était la ZAC IKEA, afin de pouvoir accueillir l'enseigne."
Jacques Métro a donc été recruté au départ comme responsable du Pôle Aménagement, pôle qui venait d'être créé et qu'il a vu grandir, pour finalement prendre la tête de la Direction Générale Adjointe de l'Urbanisme Durable sous la présidence de Jean Luc Bohl. Sa plus grande satisfaction en tant que DGA ? "Avoir bien accompagné les équipes. Je pense être parvenu à piloter et animer les 4 directions, à les faire travailler ensemble autour de l'urbanisme et du logement". Et au cours de sa carrière dans la collectivité, il a été témoin de nombreux changements. "De Communauté d'Agglomération, on est passé en Métropole. Pour moi, ça a été important de participer à cette évolution; d'être témoin du nombre de plus en plus important de compétences gérées par Metz Métropole, du nombre croissant d'agents travaillant pour la Métropole. Et la Maison de la Métropole en est le symbole de la réussite : un bâtiment emblématique au cœur de la ville dans lequel travaillent plusieurs centaines d'agents au service des usagers."
"Le plus difficile, c'est l'arrêt des relations professionnelles et amicales"
Une chose est sûre, il a énormément de bons souvenirs à Metz Métropole. Tant sur le plan professionnel, comme par exemple " l'inauguration du Centre Pompidou-Metz, en 2010. C'est un joyau phare du Quartier de l'Amphithéâtre. C'était un moment très important. Le Président de la République était présent ! J'ai ressenti beaucoup de fierté et de bonheur lors de cet événement.", que sur le plan personnel. "C'est triste de quitter les gens que l'on voit quotidiennement. Le plus difficile, c'est l'arrêt des relations professionnelles et amicales. C'est un vrai changement de vie."
Malgré tout, le départ reste heureux. Du chemin a été parcouru : de son tout premier emploi à l'étranger, dans les services techniques d'une collectivité en Afrique "au titre de la coopération", en passant par l'Aguram dont il garde le souvenir "d'une très belle équipe" et se rappelle à quel point il était fier et content d'y travailler : "cela avait un peu un côté prestigieux de travailler dans cette agence d'urbanisme située place d'Armes". Pour finir aujourd'hui à la Métropole de Metz. C'est une belle page de la vie qui se tourne.
Partir un jour, sans retour
Quand on lui demande s'il a des projets pour sa retraite, il avoue que pour le moment c'est encore très flou. "Il va falloir que je prenne mes marques, mais j’ai envie de profiter de ne plus être enfermé dans un bureau pour bouger, respirer, sortir, avec une petite idée en tête, partir en croisière sans avoir de date de retour planifiée ! Plus de contrainte d'agenda à gérer."
Un dernier mot
"Même si mes propos sembleront un peu banals, c'est une émotion sincère que de quitter tous mes collègues. Je leur souhaite sincèrement une bonne continuation dans leurs parcours, professionnels et personnels."
Dernière mise à jour : 28/01/2021